Bien-Etre Animal

 

 

Bientraitance des animaux

L’application du bien-être animal en élevage doit être respecté dans tous les centres de rassemblement qu’ils soient privés ou coopérateurs mais aussi sur les marchés. Les professionnels ont mis en place des formations et des guides de bonnes pratiques qui renforcent leur savoir-faire concernant les règles de bientraitance des animaux.

S’assurer que les animaux ne souffrent ni de soif, ni de faim, ni de malnutrition

Du printemps à l’automne, la ration est principalement constituée d’herbe que les moutons pâturent directement. Lorsqu’ils sont dans les prés, l’éleveur va s’assurer tous les jours que les animaux disposent de nourriture et d ’eau en quantité suffisante.

Avant le retour à la bergerie l’hiver, l’éleveur va organiser une transition alimentaire qui prévient les problème digestifs.

A la bergerie, les animaux sont nourris avec des fourrages récoltés l’été et conservés. Des aliments concentrés d’origine végétale et minérale complètent la ration en fonction des saisons.

Enfin l’éleveur met à disposition des animaux, aux prés ou à l’étable de l’eau propre.

 

Assurer aux animaux un confort approprié

La bergerie est un élément clé du bien-être autant dans le confort que dans l’hygiène.

  Les animaux doivent disposer de suffisamment d’espace pour exprimer leur   comportement social : s’ébattre, courir, se coucher de tout leur long.

  Les bâtiments et les véhicules de transport doivent être régulièrement nettoyés et désinfectés intégralement, pour éviter la transmission d’éventuelles maladies.

Les animaux doivent disposer de suffisamment d’espace pour exprimer leur   comportement social : s’ébattre, courir, se coucher de tout leur long.La bergerie doit bénéficier d’une lumière naturelle, complétée si nécessaire par un éclairage artificiel, qui suit l’alternance jour et nuit. Le sol doit être recouvert d’une litière (en règle générale de paille. Pour le confort et la propreté des animaux, l’éleveur renouvelle régulièrement la litière.

Une aération efficace évite les mauvaises odeurs et l’accumulation d’ammoniac. L’éleveur veille   également à éviter les courants d’air qui pourraient fragiliser les jeunes animaux et les rendre plus sensibles aux maladies respiratoires.

 

Veiller à ce que les animaux soient préservés de la douleur, des blessures et des maladies

Avec l’aide des vétérinaire l’éleveur met en place des plans de prévention des maladies (PSE : plan sanitaire d’élevage). L’éleveur veillera particulièrement à l’état des pieds de ses moutons. Ces derniers, extrêmement fragiles, peuvent en effet être atteints de « piétin », une infection qui les fait boiter.

  Pour éviter les maladies provenant de l’extérieur de l’exploitation, les intervenants (vétérinaires, techniciens…) font attention à la propreté de leurs vêtements et de leurs chaussures (sur bottes…).

En cas de maladie avérée, les animaux d’élevage sont isolés du reste du troupeau, pour leur confort, cela évite la contagion des autres animaux et facilite l’administration éventuelle de soins.Si besoin, l’éleveur fait appel à son vétérinaire qui effectue un diagnostic précis et met en place le traitement approprié.

(Les anabolisants ou promoteurs de croissance sont strictement interdits dans L’UE).

 

Faire en sorte que les animaux n’aient pas peur et éviter les situations de stress

 A la ferme, l’éleveur prendra soin de séparer à l’avance, en fonction de leur âge, les animaux qui seront amenés aux acheteurs ceci pour éviter toute confusion et tout stress inutile lors du chargement.

 

Veiller à ce que les animaux puissent exprimer les comportements considérés comme normaux pour l’espèce.

L’éleveur ovin sait par exemple que ses animaux ont un instinct grégaire (instinct de se regrouper en société) qu’il est très important de prendre en compte. Les moutons sont donc élever en règle générale en groupe. 

Il est très important de respecter la phase de rumination des ovins. Pour que la rumination se passe dans les meilleures conditions, ils doivent pouvoir se mettre au calme et se coucher.